Egon Liberge

Je fais le choix fondamental d'être heureux par défaut

Date de publication : Octobre 2024

Le matin quand je me lève, j’ai envie d’avoir hâte de découvrir ce que la journée me réserve.

Comme un enfant.

Si le matin tu te lève anxieux, inquiet ou de mauvaise humeur, tu manques de recul.

Tu as perdu de vue la dinguerie que tu es en train de vivre.

Le monde se déroule indépendamment de ma volonté.

Je ne contrôle pas s'il pleut.

Je ne contrôle pas toutes les situations qui surviennent.

Certes, je peux donner une direction à ma vie et je peux influencer ma trajectoire.

Mais je ne peux pas prédire exactement comment les choses se déroulent.

Je ne peux pas exiger du monde qu’il soit comme je veux.

Si je m’autorise à être heureux seulement quand mes critères sont cochés et que le monde se plie à ma volonté, comme faire tant d’€ par mois, acheter tel jouet, la serveuse qui sourit, ET me dit bonjour ET m’amène vite mon café, alors je me condamne à vivre une vie de frustration.

Soyons honnêtes.

Combien de fois as-tu gagné une somme que tu pensais qui te rendrait heureux ? Combien de fois tu t’es retrouvé mis en couple et tu étais toujours insatisfait ? Combien de fois tu t’es acheté ton gadget de rêve, appareil photo, ordinateur, moto, pour réaliser que le vide était toujours là ?

Le vide sera toujours là, peu importe ce que tu achètes ou poursuis pour le remplir.

Pourquoi ? Parce que le vrai travail se fait à l’intérieur, en lâchant prise sur tes préférences.

Je n’attribue plus ma joie uniquement à la condition d’atteindre les objectifs que je poursuis ou que ce que je veux qu’il se produise.

Accepte le rythme de l’univers plutôt que de te battre contre lui.

Hier est passé et demain n’est pas encore là.

À tout moment, je suis le seul à observer ce qui se déroule devant moi avec ma perspective.

Il y a des milliards d’autres expériences qui se déroulent en même temps, mais la mienne est unique.

Je suis heureux par défaut.

Pourquoi ?

Parce que je ne contrôle pas le monde. Mais je contrôle comment je me sens. Quel avantage de ne pas être heureux par défaut ? Aucun.

Si tu vois tout ce qui arrive comme BONUS, tu gagnes.

C’est la libération ultime.